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"A l'ouest rien de nouveau" sur NETFLIX ou l'art et la manière d'immoler par le feu une œuvre magistrale
sur laplace...Plateforme publique... 
Erich (Paul) Maria Remark ou Remarque(1898-1970) de son nom de plume...Est un journaliste / écrivain / intellectuel allemand qui écrivit, en 1929, son plus célèbre ouvrage,
le fameux "A l'ouest rien de nouveau", relatant l'expérience d'un jeune engagé volontaire (allemand) sur le front de l'est de la France en 1917...
Ce livre fut suivi de deux autres ouvrages (Qui ne sont pas des suites directes), "Après" (1931) qui narre le retour des soldats au pays et leurs difficultés de réinsertion dans la société civile...
Puis vient "3 camarades" sur l'ascension du nazisme...(1937), autant vous dire, qu'à cette époque, E. M. Remarque a quitté son pays depuis 1933, sous la pression de représailles
de la part du régime nazi, accroissant son ascension comme 1ère puissance politique du pays...
D'ailleurs le livre, jugé comme subversif et anti-patriotique, ce voit très vite censuré par le pouvoir fraîchement en place et des autodafés son organisés en place publique...
Göring enverra un émissaire en Suisse pour convaincre l'auteur de revenir, ce qu'il refusera...Sans déc' !!
Sa propriété devient alors le refuge de tous ceux voulant fuir le régime...
En 1938 il est déchu de sa nationalité allemande...En 1939 il migre aux USA...En 1943 sa sœur, Elfriede Scholz, résistante, est condamnée puis décapitée par le régime nazi...
En 1949 il est naturalisé aux states, il revient en Europe en 1960 où il meurt 10 ans plus tard au bord du lac Majeur...
Résumé de l'historique de l'auteur terminé !!
Et vous constaterez que son histoire personnelle est loin d'être banale...
"Oui mais !! Et son rôle dans la grande guerre ?" Me direz-vous...
Bien entendu que E. M. Remarque ne s'est pas permis de faire un roman sur le sujet s'en y avoir participé et subi personnellement...
Contrairement au livre, Remarque n'était pas volontaire, car il veut bien faire transparaître, dans son ouvrage, le rôle de l'endoctrinement de la part d'aînés (En l'occurrence un prof')
qui arrivent à convaincre de jeunes hommes de servir de chair à canon tandis qu'eux, restent au chaud, à l'arrière...
Incorporé en 1916, il est envoyé en France, sur le "front de l'Ouest", en 1917 où il recevra des éclats de grenades...Il sera démobilisé en 1919...
Bien entendu, après la guerre, surgit une multitude d'ouvrages, sur ce 1er conflit mondial, issus d'expériences plus ou moins vécus...
Là où celui de Remarque se démarque (Lol), c'est cet aspect dénonciateur, que certains qualifieront de "pacifiste", d'une boucherie organisée par une "élite" composée de militaires et politiciens "va t'en guerre"...Qui se foutent royalement du devenir et des conditions de vies de leurs troufions, du moment que "l'honneur de la nation" est préservée...
En réalité, Erich Maria Remarque, serait aujourd'hui ce que l'on qualifierait de "lanceur d'alerte"...
Un Snowden des tranchées...Un témoin de la barbarie la plus exacerbée avec une autorisation gouvernementale...Là où on vous condamnerait pour crime dans le civil, là où l'on vous traiterait d'animal sauvage, une guerre déclarée, actée sur un bout de papier, vous autorise à toutes les exactions...Enfin, presque...Car les différentes conventions de Genève établiront des "règles" à respecter pour occire son prochain de manières "civilisées"...
Vous rappelant, qu'à la base, celles-ci ont été faites pour améliorer le sort des blessés et des prisonniers...Et non pour interdire l'emploi de lames crantées sur les couteaux ou baïonnettes...A titre d'exemple...
Tout ceci, pour enfin en arriver à cette nouvelle adaptation (Roman déjà porté 2 fois à l'écran : En 1930 et 1979) d'Edward Berger, qui, au-delà de la conservation du message principal de l'auteur (Encore heureux !!), s'évertue, durant 2h28, à nous en faire une interprétation toute personnelle, se bornant à filmer une immense scène de guerre parsemée, d'ici de là, de passage bien "gore/trash", histoire de ne pas trop, prétentieusement, renier l'œuvre de l'écrivain...
Car oui !! Je le dis haut et fort !! Ce film se fout de l'auteur !! Et ceci jusqu'à la toute fin !!
Attention spoil pour la suite !!
Où sont passées les "classes" (Formations) de Paul ? Où se trouve le caporal qui les harcèle, lui et ses camarades ?
Celui qui leur fait laver la cour de la caserne avec une brosse à dent !! (Entre autres choses)
Celui qu'ils retrouveront plus tard, qu'ils coinceront et tabasseront d'une façon pas du tout conventionnée à Genève...
Où sont les permissions qui lui permettent de retrouver sa mère qui se meurt d'un cancer ?
Où sont les conditions de vies désastreuses dans les tranchées ?
Les femmes ? Où sont les femmes ? (Dixit Patrick Juvet)
Et je peux en relater une multitude !!
Vous allez dire : "Oh ça va !! Les réal' peuvent se permettre certaines modif' sans porter atteinte à l'esprit de l'ouvrage. Tu es trop exigeant"...
Mais BdeM !! Ce n'est même plus une vue de l'esprit !! Une nouvelle vision d'une œuvre mondialement connue !! C'est une refonte totale par le vide !!
Et le summum de la connerie est de ne même pas prendre la peine d'expliquer aux jeunes générations le titre du livre !!
Lorsque je l'ai lu, vers 14/15 ans, c'était ma première interrogation !!: Mais pourquoi ce titre ?
Jusqu'à ce que j'arrive à la toute dernière phrase du livre...Et le dégoût qu'elle peut engendrer...
Ce genre de phrase, somme toute banale, qui vous fait penser, en refermant le bouquin : "Bin, merde...Tout ça, pour ça"...
Et c'est justement ce que l'auteur veut nous faire comprendre..."Tout ça, pour ça !! Point final !!!!
Déjà le héro, Paul, ne meurt pas 2 minutes avant l'armistice à 11h00, le 11ème jour du 11ème mois de l'année 1918...Mais au mois d'octobre...
C'est sans doute "sensationnel" dans la "tronche de cake" du scénariste, mais c'est complètement puéril...
Tout comme ces films dans lesquels le héro désamorce une bombe deux secondes avant qu'elle explose !!
Tout est dit !! Des soldats meurent, mais il n'y a rien de nouveau, selon l'état major...
Bin pourquoi ? C'est leur lot quotidien... Et puis tout le monde s'en fout...
Dans le bouquin,narré à la première personne, Paul est le dernier à être encore vivant parmi ses camarades...
Et une voix OFF !! Aurait été la bienvenue !! Pas nécessairement à tout bout de champs, mais de temps à autres elle aurait été d'un grand secours quant aux relations, les sentiments, les craintes, les peurs, l'effroi engendrés par toutes ces situations cauchemardesques traversées par Paul...
Ici que dalle !!
Ah si ! Un peu de relationnel, assis sur des chiottes de campagne...Effet waouh !!
Un point positif tout de même : La scène du trou d'obus et le soldat français qui se fait poignarder...Figurant dans le livre et horriblement "rendue" à l'écran...
FIN DU SPOIL !!
Bien sûr je critique, je critique, mais le message essentiel y est tout de même et on est loin de ses titres racoleurs et complètement stupides de certains sites/revues spécialisés, du genre :
"Embellir la guerre, c'est moche !!"
Nan, mais quelle bande de co** !!
Si c'est pour signifier, à leur façon, que le film est esthétiquement beau, bin oui, il est en effet beau...On ne peut lui retirer ça...
Pour représenter la pire des atrocité sur écran on n'est pas obligé d'utiliser en permanence des images "dégueulasses"...Au même titre qu'en littérature d'ailleurs, par le choix des mots...
Faut tout de même pas oublier les acteurs, bons mais froids. Personnages déconstruits (J'ai pas dit "détruits")...
Le manque d'une voix "OFF" (J'y tient décidément), leur retire toute âme...Surtout à Paul...
Les reconstitutions sont très réussies...Tranchées, assauts, chars et...Tout le reste...
Le décalage entre officiers qui se plaignent de la fraîcheur d'une viennoiserie ou qui se bâfrent copieusement dans leurs hôtels perso', et bien appuyé mais hélas déjà traité dans "Les sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick (1957)... Film censuré en France jusqu'en 1975...Comme quoi...Les donneurs de leçons...
Le décalage entre civils de l'arrière et soldat du front en perm' est, lui, complètement occulté...
Et puis ce choix scénaristique d'inclure la chronologie et le déroulement de la signature de l'armistice en forêt de Compiègne...
Aucun intérêt !! Une circonstance atténuante pour les actions futures du pays... Sans nul doute...
Bref...
J'en ai déjà assez écrit et il y en a tant, encore, à "maudire" sur ce long qui sera, j'espère, LE DER DES DER !!
@+
"A l'ouest rien de nouveau" sur NETFLIX ou l'art et la manière d'immoler par le feu une œuvre magistrale
sur la
Erich (Paul) Maria Remark ou Remarque(1898-1970) de son nom de plume...Est un journaliste / écrivain / intellectuel allemand qui écrivit, en 1929, son plus célèbre ouvrage,
le fameux "A l'ouest rien de nouveau", relatant l'expérience d'un jeune engagé volontaire (allemand) sur le front de l'est de la France en 1917...
Ce livre fut suivi de deux autres ouvrages (Qui ne sont pas des suites directes), "Après" (1931) qui narre le retour des soldats au pays et leurs difficultés de réinsertion dans la société civile...
Puis vient "3 camarades" sur l'ascension du nazisme...(1937), autant vous dire, qu'à cette époque, E. M. Remarque a quitté son pays depuis 1933, sous la pression de représailles
de la part du régime nazi, accroissant son ascension comme 1ère puissance politique du pays...
D'ailleurs le livre, jugé comme subversif et anti-patriotique, ce voit très vite censuré par le pouvoir fraîchement en place et des autodafés son organisés en place publique...
Göring enverra un émissaire en Suisse pour convaincre l'auteur de revenir, ce qu'il refusera...Sans déc' !!
Sa propriété devient alors le refuge de tous ceux voulant fuir le régime...
En 1938 il est déchu de sa nationalité allemande...En 1939 il migre aux USA...En 1943 sa sœur, Elfriede Scholz, résistante, est condamnée puis décapitée par le régime nazi...
En 1949 il est naturalisé aux states, il revient en Europe en 1960 où il meurt 10 ans plus tard au bord du lac Majeur...
Résumé de l'historique de l'auteur terminé !!
Et vous constaterez que son histoire personnelle est loin d'être banale..."Oui mais !! Et son rôle dans la grande guerre ?" Me direz-vous...
Bien entendu que E. M. Remarque ne s'est pas permis de faire un roman sur le sujet s'en y avoir participé et subi personnellement...
Contrairement au livre, Remarque n'était pas volontaire, car il veut bien faire transparaître, dans son ouvrage, le rôle de l'endoctrinement de la part d'aînés (En l'occurrence un prof')
qui arrivent à convaincre de jeunes hommes de servir de chair à canon tandis qu'eux, restent au chaud, à l'arrière...
Incorporé en 1916, il est envoyé en France, sur le "front de l'Ouest", en 1917 où il recevra des éclats de grenades...Il sera démobilisé en 1919...
Bien entendu, après la guerre, surgit une multitude d'ouvrages, sur ce 1er conflit mondial, issus d'expériences plus ou moins vécus...
Là où celui de Remarque se démarque (Lol), c'est cet aspect dénonciateur, que certains qualifieront de "pacifiste", d'une boucherie organisée par une "élite" composée de militaires et politiciens "va t'en guerre"...Qui se foutent royalement du devenir et des conditions de vies de leurs troufions, du moment que "l'honneur de la nation" est préservée...
En réalité, Erich Maria Remarque, serait aujourd'hui ce que l'on qualifierait de "lanceur d'alerte"...
Un Snowden des tranchées...Un témoin de la barbarie la plus exacerbée avec une autorisation gouvernementale...Là où on vous condamnerait pour crime dans le civil, là où l'on vous traiterait d'animal sauvage, une guerre déclarée, actée sur un bout de papier, vous autorise à toutes les exactions...Enfin, presque...Car les différentes conventions de Genève établiront des "règles" à respecter pour occire son prochain de manières "civilisées"...
Vous rappelant, qu'à la base, celles-ci ont été faites pour améliorer le sort des blessés et des prisonniers...Et non pour interdire l'emploi de lames crantées sur les couteaux ou baïonnettes...A titre d'exemple...
Tout ceci, pour enfin en arriver à cette nouvelle adaptation (Roman déjà porté 2 fois à l'écran : En 1930 et 1979) d'Edward Berger, qui, au-delà de la conservation du message principal de l'auteur (Encore heureux !!), s'évertue, durant 2h28, à nous en faire une interprétation toute personnelle, se bornant à filmer une immense scène de guerre parsemée, d'ici de là, de passage bien "gore/trash", histoire de ne pas trop, prétentieusement, renier l'œuvre de l'écrivain...
Car oui !! Je le dis haut et fort !! Ce film se fout de l'auteur !! Et ceci jusqu'à la toute fin !!
Attention spoil pour la suite !!
Où sont passées les "classes" (Formations) de Paul ? Où se trouve le caporal qui les harcèle, lui et ses camarades ?
Celui qui leur fait laver la cour de la caserne avec une brosse à dent !! (Entre autres choses)
Celui qu'ils retrouveront plus tard, qu'ils coinceront et tabasseront d'une façon pas du tout conventionnée à Genève...
Où sont les permissions qui lui permettent de retrouver sa mère qui se meurt d'un cancer ?
Où sont les conditions de vies désastreuses dans les tranchées ?
Les femmes ? Où sont les femmes ? (Dixit Patrick Juvet)
Et je peux en relater une multitude !!
Vous allez dire : "Oh ça va !! Les réal' peuvent se permettre certaines modif' sans porter atteinte à l'esprit de l'ouvrage. Tu es trop exigeant"...
Mais BdeM !! Ce n'est même plus une vue de l'esprit !! Une nouvelle vision d'une œuvre mondialement connue !! C'est une refonte totale par le vide !!
Et le summum de la connerie est de ne même pas prendre la peine d'expliquer aux jeunes générations le titre du livre !!
Lorsque je l'ai lu, vers 14/15 ans, c'était ma première interrogation !!: Mais pourquoi ce titre ?
Jusqu'à ce que j'arrive à la toute dernière phrase du livre...Et le dégoût qu'elle peut engendrer...
Ce genre de phrase, somme toute banale, qui vous fait penser, en refermant le bouquin : "Bin, merde...Tout ça, pour ça"...
Et c'est justement ce que l'auteur veut nous faire comprendre..."Tout ça, pour ça !! Point final !!!!
Déjà le héro, Paul, ne meurt pas 2 minutes avant l'armistice à 11h00, le 11ème jour du 11ème mois de l'année 1918...Mais au mois d'octobre...
C'est sans doute "sensationnel" dans la "tronche de cake" du scénariste, mais c'est complètement puéril...
Tout comme ces films dans lesquels le héro désamorce une bombe deux secondes avant qu'elle explose !!
Il tomba en octobre mil neuf cent dix-huit, par une journée qui fut si tranquille sur tout le front que le communiqué se borna à signaler qu'à l'ouest il n'y avait rien de nouveau.
Tout est dit !! Des soldats meurent, mais il n'y a rien de nouveau, selon l'état major...
Bin pourquoi ? C'est leur lot quotidien...
Et puis tout le monde s'en fout...Dans le bouquin,narré à la première personne, Paul est le dernier à être encore vivant parmi ses camarades...
Et une voix OFF !! Aurait été la bienvenue !! Pas nécessairement à tout bout de champs, mais de temps à autres elle aurait été d'un grand secours quant aux relations, les sentiments, les craintes, les peurs, l'effroi engendrés par toutes ces situations cauchemardesques traversées par Paul...
Ici que dalle !!
Ah si ! Un peu de relationnel, assis sur des chiottes de campagne...Effet waouh !!
Un point positif tout de même : La scène du trou d'obus et le soldat français qui se fait poignarder...Figurant dans le livre et horriblement "rendue" à l'écran...
FIN DU SPOIL !!
Bien sûr je critique, je critique, mais le message essentiel y est tout de même et on est loin de ses titres racoleurs et complètement stupides de certains sites/revues spécialisés, du genre :
"Embellir la guerre, c'est moche !!"
Nan, mais quelle bande de co** !!
Si c'est pour signifier, à leur façon, que le film est esthétiquement beau, bin oui, il est en effet beau...On ne peut lui retirer ça...
Pour représenter la pire des atrocité sur écran on n'est pas obligé d'utiliser en permanence des images "dégueulasses"...Au même titre qu'en littérature d'ailleurs, par le choix des mots...
Faut tout de même pas oublier les acteurs, bons mais froids. Personnages déconstruits (J'ai pas dit "détruits")...
Le manque d'une voix "OFF" (J'y tient décidément), leur retire toute âme...Surtout à Paul...
Les reconstitutions sont très réussies...Tranchées, assauts, chars et...Tout le reste...
Le décalage entre officiers qui se plaignent de la fraîcheur d'une viennoiserie ou qui se bâfrent copieusement dans leurs hôtels perso', et bien appuyé mais hélas déjà traité dans "Les sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick (1957)... Film censuré en France jusqu'en 1975...Comme quoi...Les donneurs de leçons...
Le décalage entre civils de l'arrière et soldat du front en perm' est, lui, complètement occulté...
Et puis ce choix scénaristique d'inclure la chronologie et le déroulement de la signature de l'armistice en forêt de Compiègne...
Aucun intérêt !! Une circonstance atténuante pour les actions futures du pays...
Sans nul doute...Bref...
J'en ai déjà assez écrit et il y en a tant, encore, à "maudire" sur ce long qui sera, j'espère, LE DER DES DER !!
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